Alors que les courants post-moderne et le déconstructivisme ont gagné du terrain dans le monde académique et culturel, jusqu’à s’imposer aujourd’hui avec le Wokisme, il est essentiel d’examiner les possibles conséquences néfastes qu’ils peuvent avoir sur la santé mentale des individus et le développement de notre société.
Pour bien comprendre les critiques contre les déconstructivistes et la pensée post-moderne, il est nécessaire de rappeler les définitions traditionnelles de ces trois notions fondamentales, du Beau, du Vrai et du Bien, telles qu’elles ont été formulées par des philosophes classiques.
La Philosophie Classique : Les Concepts du Beau, du Vrai et du Bien
Le Beau était célébré pour sa qualité esthétique, caractérisée par l’harmonie, la symétrie et la perfection. Les Philosophes classiques comme Platon et Aristote considéraient la beauté comme une manifestation de l’ordre et de l’équilibre dans le monde.
Le Vrai était la quête de la vérité universelle et objective, une recherche de la réalité telle qu’elle est. La vérité était un idéal à atteindre par la connaissance et la rationalité.
Le Bien se référait à la moralité, à l’éthique, et aux normes de comportement. Les philosophes classiques cherchaient à comprendre les principes du comportement juste et moral, qui devaient guider la société.
Les Erreurs de la Pensée Post-moderne : La Déconstruction du Vrai
La déconstruction trouve ses origines dans le structuralisme français, un mouvement qui s’est développé dans les années 1950 et 1960. Les structuralistes se sont intéressés aux structures linguistiques et culturelles et à leur influence sur la pensée et le comportement humain. Jacques Derrida, initialement associé au structuralisme, a commencé à critiquer certaines de ses idées fondamentales, donnant naissance à la déconstruction.
Les Déconstructivistes
Jacques Derrida est célèbre pour avoir développé le concept de déconstruction, qui a inspiré de nombreux déconstructivistes. Il a remis en question les fondements de la philosophie occidentale, notamment la notion de présence et de vérité. Avec lui Michel Foucault a exploré le pouvoir, la connaissance et la construction de la réalité. Tout comme Gilles Deleuze qui a cherché à repenser la philosophie en termes de multiplicité, de devenir, et d’indétermination.
Les Concepts Majeurs de la Déconstruction
Différance
L’un des concepts clés de la déconstruction est la « différance », un jeu de mots entre « différence » et « différer ». Derrida soutient que le langage est essentiellement instable et que les mots n’ont pas de signification fixe, mais sont constamment différés et déplacés en relation les uns avec les autres. Cette idée remet en question la notion de signification stable dans le langage.
Derrida a cherché à déconstruire la métaphysique occidentale, en montrant comment les oppositions binaires, telles que le bien et le mal, le vrai et le faux, sont construites dans le langage. Il a argumenté que ces oppositions étaient hiérarchiques et qu’elles excluaient souvent des voix marginales et minoritaires.
Le Danger d’une Remise en Question Radicale
La déconstruction des normes sociales entraîne une fragmentation de la société. Alors que la remise en question des structures sociales oppressives peut avoir un intérêt, un rejet absolu des normes peut mener à une société dépourvue de cohésion, ou plus aucune vision globale calquée sur la réalité n’est partagée de manière commune. Ce qui entraine irrémédiablement, une incompréhension irréconciliable et impact négativement l’unité sociétale.
Avec la négation de toutes les normes et de toutes natures propres, c’est tous les fondements anthropologiques de l’Occident qui ont été balayés, avec des répercussions sur l’ensemble des arts : Architecture fonctionnelle, Mode vestimentaire anti-formel, Peinture déstructurée, Musique ultra élaborée, … C’est en réalité le règne du laid, et de la désharmonie qui s’impose comme une nouvelle norme oppressive, et qui tente d’éradiquer le Beau par tous les moyens.
La déconstruction post-moderne repose sur une remise en question radicale de la vérité, de la réalité et des normes sociales. Les penseurs de ce courant soutiennent que tout est sujet à l’interprétation, ce qui peut sembler libérateur à première vue, mais le doute constant quant à ce qui est vrai et réel provoque nécessairement de l’anxiété, de la confusion, voire des crises existentielles, qui peuvent entrainer jusqu’à l’hystérie et à la folie comme le prouve des différents acteurs du Wokisme qui ne sont plus capables de savoir si ils sont hommes ou femmes.
Les individus ont naturellement besoin de repères stables pour maintenir leur équilibre mental et la philosophie post-moderne en voulant les affranchir de toute contraintes à produit une société d’individu névrosé et dépressif.
S’opposer au relativisme ambiant pour s’attacher à la Vérité, militer pour le Beau et faire le Bien c’est donc lutter pour la Vie !
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